OM 1- 2 Benfica: Adieu Europa League

Publié le par Cat02

OM 1-2 Benfica : Patatras

 

L’OM pensait tenir sa qualification en ouvrant la marque à la 70e minute par Niang. Mais un dernier quart d’heure terrible de Benfica a été fatal aux Olympiens.

 

OM 1-2 BENFICA
1-0 : Niang (70e)
1-1 : Maxi Perreira (75e)
1-2 : Kardec (90e)

Le printemps olympien ne sera pas européen. Au coup de sifflet final à la Luz, on pensait pourtant bien que les Phocéens monteraient à bord du bateau pour les quarts de finale. Une semaine plus tard, celui-ci part sans eux. Ils resteront à quai.
Plus incisifs, les Lisboètes n’ont pas volé leur succès. De leur prestation s’est dégagée l’idée que l’on se fait d’une formation qui peut aller au bout. Comme le Zenit et le Shakhtar, ces deux dernières saisons.
Et pourtant, après l’ouverture du score de Niang, la soirée semblait s’engager dans une direction diamétralement  opposée. Celle de la qualification marseillaise. Et puis, patatras. La nuit tombant brutalement sur le peuple olympien.
L’a-t-il vue venir ? Oui et non. Non, car le but de Kardec n’a été inscrit qu’au bout du suspense, à la dernière seconde. Oui, parce que les Portugais avaient pris le dessus dès l’entame de match. Et que le score de 1-0 n’était pas le reflet le plus conforme de ce qui se passait sous nos yeux.
En première période, bousculés d’entrée, les joueurs de Deschamps (les 11 mêmes titulaires qu’à l’aller) avaient fini par s’accommoder de la pression lisboète. Malgré les ballons perdus dus au manque d’espaces, malgré une agressivité supérieure dans le camp d’en face, malgré deux occasions pour Cardozo (frappe au ras du poteau) et Di Maria (parade de Mandanda), un 0-0 qualifiait l’OM, et le temps filait.
Certes, Abriel avait du sortir sur blessure (imité plus tard dans les mêmes circonstances par Cheyrou et Koné, pour ce qui restera l’autre point noir d’une soirée décidemment sombre). Mais, via un tir de Lucho tout près du montant, l’équipe avait exprimé sa réaction juste avant la pause.
Malheureusement, avec ce vent casse-pieds de face, les Phocéens n’ont pu poursuivre sur cette voie en deuxième mi-temps. Si un but devait être inscrit, il serait probablement portugais, commençait-on à craindre.
Sauf que Mamadou Niang passa par là. Suite à un coup-franc de Cheyrou, le Sénégalais catapulta le ballon vers Brandao qui lui remisa intelligemment, en devançant le portier (1-0, 70e). Après s’être fait quelques cheveux blancs, on en dénombrait déjà moins.
Il restait 20 minutes mais les Portugais n’en mirent que 5 pour égaliser. Sur une touche dégagée de la tête par Diawara, Maxi Perreira ajusta Mandanda de 30 mètres. Déjà blessé, Cheyrou n’a pu gicler pour s’opposer (1-1, 75e). Ce qui ajoutera aux regrets.
Et c’est dans ce contexte frustrant, où l’on commençait à pester contre cette prolongation qui s’annonçait à trois jours de la venue de Lyon, que Lisbonne enfonça le clou. En y allant franco. Après avoir caviardé deux occasions de faire le break, les joueurs de Jorge Jesus ont conclu à la 90e sur la 3e. Le coup-franc d’Aimar était dévié par Cissé jusque dans les pieds de Kardec, qui trouvait le petit filet opposé (1-2).
Longtemps en position de force du fait de son résultat de l’aller, l’OM avait lâché prise dans le dernier quart d’heure. Il lui coûte sa place en quarts de finale de l’Europa League. Comme le dira le coach olympien : "Ca fait mal".


Publié dans L'OM

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