On a eu la Coupe! YEEEEEEEES!

Publié le par Cat02

LA COUPE EST MARSEILLAISE !!!!


Elle est à nous ! L’OM a surclassé Bordeaux en deuxième mi-temps pour remporter son premier titre depuis 1993 et donner un intense bonheur à ses supporters.

 

OM 3-1 BORDEAUX
1-0 : Diawara (61e)
2-0 : Valbuena (67e)
3-0 : Chalmé (77e, csc)
3-1 : Sané (84e)

La coupe est marseillaise. Le bonheur aussi. Enfin ! Après l’avoir brandi bien haut à la tribune et hurlé leur joie, les Olympiens sont allés partager le trophée avec un public en ébullition. Des milliers et des milliers de supporters dont la ferveur et la fidélité sont enfin récompensées.
Ces effusions auxquelles le Club n’était plus habitué ont pris une autre dimension avec l’hommage rendu à Robert Louis-Dreyfus. Alors que Taiwo et ses coéquipiers n’en finissaient plus de câliner la coupe, le portrait de l’actionnaire disparu s’est affiché en toile de fond des embrassades, sur une bâche tendue dans le rond central. Il ne pouvait y avoir plus belle dédicace qu’un titre...
Les joueurs de Didier Deschamps sont allés le décrocher à l’envie. Elle était manifestement plus forte dans les rangs phocéens. Et ce, même si Laurent Blanc n’avait pas snobé la finale. Comme en attestait son choix d’aligner l’équipe-type malgré la proximité du quart de finale de Ligue des Champions.
La première période ne laissait pourtant pas présager un score débridé, ni un ascendant aussi net. Les Girondins, souvent à la limite de l’expulsion, avaient haché menu le jeu. S’occupant de Lucho et Ben Arfa avec une rudesse tout sauf innocente.
Ils n’avaient toutefois pas pu empêcher Brandao d’avoir une occasion royale sur un service de Niang (33e).
A l’inverse, leur production offensive ne fut pas folichonne. Même si le talent individuel d’un Gourcuff laissait pressentir un danger latent sur chaque percée ou décalage, il trouvait toujours en Diawara et Mbia deux douaniers inflexibles pour abaisser la barrière.

Diawara fait trembler le stade

A la pause, on était ainsi resté sur notre faim. En fait, le festin était prêt à être servi dans les cuisines. Sur corner, Lucho amena le premier plat. Un ballon en plein cœur de la surface pour la tête de Diawara au pied d’un virage sud secoué comme un jour de tremblement de terre (1-0, 61e).
Même sans son capitaine Mamadou Niang, remplacé quelques instants plus tôt par Valbuena, pour une douleur à la cuisse, l’OM n’allait pas s’en contenter.
La suite était complètement folle. Décontenancés, obligés à faire le jeu, les Bordelais encaissaient un deuxième but par l’entrant Valbuena d’un tir sous la barre après tour de passe-passe de Ben Arfa (2-0, 67e). Nouvelle vague dans les gradins.
Les Girondins voyaient 36 chandelles, et les Marseillais insistaient et continuer de frapper. Encore et encore. Il en restera toujours quelque chose dans les têtes bordelaises quand les deux équipes seront lancées dans le sprint final de la saison en championnat.
Blanc, en homme sage, avait compris. Résigné et prévoyant, il sortait Gourcuff et Chamakh. Le signe du renoncement.
Fissurés comme on n’a peu l’habitude de les voir, les Girondins, rompaient de manière définitive 10 minutes plus tard. Chalmé trompant son propre gardien sur un coup-franc excentré du même Valbuena que Cissé avait effleuré (3-0, 77e).
Extatique, le Stade de France se soulevait. Et ne bronchait même pas sur la réduction du score de Sané, de la tête (84e). La coupe avait choisi son vainqueur depuis longtemps. Il est Marseillais. Il est fier et heureux comme il ne l’avait plus été depuis trop longtemps.

Publié dans L'OM

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